Après 2 ans de conjoncture difficile à la suite des mesures sanitaires liés à la COVID 19 et les actualités mondiales, le gouvernement a décidé d’engager un plan de sobriété énergétique.
Pour Force Ouvrière, nous pouvons qu’être d’accord de préserver la planète par nos actions de citoyens mais nous pensons qu’il ne faut pas transférer les coûts d’exploitation sur les salariés.
Au regard du plan, la direction s’engouffre dans cette situation pour transformer la sobriété énergétique en plan d’austérité. Ce plan de sobriété énergétique devrait être rebaptisé plan anti-gaspillage et nous espérons que la facture de ces règles n’aura pas un impact sur le budget financier alloué aux salariés.
Force Ouvrière s’interroge sur le manque d’anticipation relatif à ce plan notamment sur les bâtiments dit passoires énergétiques. De fait, nous réclamons un audit de l’ensemble du parc immobilier qui sera remis aux représentants du personnel. Cette enquête aura pour but de mettre en conformité tous les sites afin de les harmoniser.
Un effort de l’entreprise aurait été bienvenu d’une part sur le plan financier pour les salariés et d’autre part sur le plan écologique. En effet, il est dommage que la 3ème journée de télétravail sur la base du volontariat ne soit pas retenue.
Des questions primordiales restent sans réponse concrète notamment sur l’aspect financier et sur la qualité vie au travail (températures minimales et maximales seront sources d’inconfort et d’éventuels arrêts maladie).
Même si sur le point vue écologie, ce plan nous semble aller dans le bon sens, Force Ouvrière rendra un avis d’abstention.