FORCE OUVRIERE REJETTE LE BUDGET 2023 DU CSE !
Les raisons suivantes ont poussé Force Ouvrière à dire non au budget CSE 2023 :
- Rester fidèle à nos engagements envers les salariés du groupe en cette période inflationniste,
- Rester fidèle à notre détermination lors des négociations des dernières NAO à augmenter votre pouvoir d’achat,
- Lutter contre la baisse de vos prestations.
Comment pouvons-nous revendiquer des augmentations collectives dans le cadre des NAO auprès de la direction pour ensuite baisser vos prestations CSE 2023.
Impossible pour nous !
Lors des échanges de travail, les organisations syndicales ont établi 3 propositions de budget. L’une d’entre elles portée par Force Ouvrière était de n’exercer aucune diminution des prestations sur 2023.
De notre point de vue, ce budget semblait responsable et cohérent pour garder un équilibre budgétaire, tout en garantissant le maintien de votre pouvoir d’achat au niveau du CSE.
Mais la majorité des élus a préféré thésauriser les réserves déjà conséquentes du CSE (plus de 650 000€), avec une proposition de baisse de 10 € sur les crédits loisirs enfants et salariés. Cette justification de diminution serait la conséquence d’une politique fiction d’éventuels recrutements sur cette année. Force Ouvrière pense que cet impact sur la consommation sera infime puisque les futures embauches subiront une proratisation des prestations 2023. De plus nous sommes au milieu du premier semestre et nous constatons dès à présent que ces recrutements ne sont pas encore organisés ou effectués.
Force Ouvrière valide une gestion prudente. Cependant, nous réitérons notre position de redistribuer immédiatement à l’ensemble des salariés présents les sommes allouées aux activités sociales.
Notons que le budget du CSE est financé à hauteur de 2,5 % de la masse salariale et nous n’oublions pas le rôle social du CSE.
Le CSE n’est pas une banque !
Avis de Force Ouvrière concernant le projet d’organisation de la Direction des systèmes d’information et du digital et ses conséquences sociales et environnementales
Le CSE de l' UES AG2R est consulté sur un projet d'organisation de la Direction des systèmes d’information et du digital et ses conséquences sociales et environnementales.
D’après les informations transmises lors des différentes réunions du CSE, nous notons que le nouveau directeur de l’informatique a décidé d’une organisation innovante pour le groupe et cela dans le but de permettre d’accompagner la plateformisation.
La mise en place de la nouvelle organisation par produit semble cohérente.
Force Ouvrière note aussi une campagne de recrutement et de formation ambitieuse notamment sur les nouvelles méthodes de travail comme les méthodes agiles pour l’ensemble du groupe. En souhaitant un maximum d’embauches sur le périmètre de l’UES AG2R !
A cet effet, Force Ouvrière rend un avis favorable concernant ce projet avec cependant les réserves suivantes :
- Cette nouvelle organisation va-t-elle nous permettre de rattraper notre retard face à la concurrence ?
- Nous resterons vigilants concernant le bon déroulement des plans de formation et d’accompagnement des salariés et nous réclamons d’ores et déjà que le sujet soit traité au sein des commissions suivantes : CSSCT et/ou commission métiers.
- La réussite de cette nouvelle organisation passera par l’assimilation des nouvelles méthodes de travail par toutes les équipes.
- Le risque de limiter les possibilités d’évolution des salariés des petits sites en raison du recentrage des produits sur 2 sites maximum
- Nous souhaitons garder à l’esprit que l’ensemble du budget ne doit pas être alloué uniquement à la plateformisation
Avis de Force Ouvrière concernant le projet d’organisation de la Direction de l’action sociale et ses conséquences sociales et environnementales.
Le CSE de l’UES AG2R est consulté sur un projet d'organisation de la Direction de l’action sociale et ses conséquences sociales et environnementales.
Sur la seule réunion d’information, Force Ouvrière a bien noté la création de 6 départements redonnant la valeur de responsabilité aux responsables.
La séparation entre l’action sociale Individuelle et collective nous semble être pertinente s’agissant de deux activités complètement différentes avec des problématiques et des besoins de management distincts.
Le recentrage et le renforcement des contrôles concernant les budgets alloués à l’action sociale collective nous parait également cohérent.
En effet, dans un même temps cela permet un accompagnement plus proche des équipes afin de faire remonter plus efficacement les problématiques rencontrées sur le terrain et sécurise également les sommes versées aux partenaires dans le respect de la règlementation. Il s’agit de surcroit d’un gage de protection pour les équipes collectives.
Néanmoins, nous serons particulièrement attentifs :
- aux effectifs déployés sur ces missions de contrôles,
- la manière dont cela impacte les missions existantes,
- aux recrutements adaptés pour éviter la surcharge d’activité
- à conserver le sens de l’action dans le même périmètre pour les salariés
- et à la mise à jour des fiches de postes en cohérence avec les missions.
De plus, nous demandons un suivi régulier concernant l’impact de ces missions de contrôle sur la fluidité de l’activité collective, sur les conditions de travail des salariés concernés, ainsi que les répercussions sur les relations avec les partenaires.
Nous demandons également un engagement de la direction de conserver l’exhaustivité des missions au sein de cette direction
Enfin, il existe trop d’incertitudes dans ce projet d’organisation notamment sur les points suivants :
- Trop de zones d’ombre sur la mise en place de cette organisation avec un avenir incertain sur l’évolution des métiers de nombreux salariés
- Absence d’organigramme précis, pour exemple nous ne connaissons pas le directeur opérationnel ce qui est un handicap pour avoir une vision de l’avenir de cette activité
- Une restriction budgétaire qui pourrait engendrer des modifications importantes sur les métiers et qui pourrait provoquer un climat anxiogène pour certains salariés
En conséquence, les élus Force Ouvrière rendent un avis défavorable.