Lors du dernier CSE AG2R, la direction a confirmé sa volonté d’une évolution du groupe avec la création d’une structure employeur commune AG2R Prévoyance, LA MONDIALE et VIA SANTE.
Les conséquences pour les salariés seraient :
- explosion de l’UES AG2R
- perte de notre convention collective et éventuel transfert vers celle des assurances
- dénonciation des accords d’entreprise pour toutes les entités du groupe, y compris pour les salariés de la retraite (IRC)
- renégociation des statuts avec remise en cause des avantages sociaux :
- temps de travail (RTT, congés…)
- rémunération
- télétravail
- prestations sociales du CSE …
Pour expliquer ce projet, la direction se réfugie derrière des soi-disant arguments financiers, juridiques et réglementaires.
Lors de la réunion CSE du 23 novembre, les élus ont réitéré leur demande d’explications et de précisions. La direction a refusé en prétextant des réflexions en cours dans les conseils d’administration.
Les élus rappellent que le CSE est une instance de consultation qui doit éclairer les décisions des instances de gouvernance. Le Code du travail spécifie que sa consultation doit impérativement précéder toute prise de décision par l’employeur impactant le statut des salariés.
Les élus ont donc exigé la tenue d’une réunion extraordinaire du CSE en présence du Directeur général, Bruno Angles, avant le 19 décembre, date du prochain Conseil d’administration de l’association sommitale du groupe.
Devant la nature et l’importance de ce projet, et face au refus de la DRH de s’engager sur la présence de Bruno Angles, l’ensemble des élus du CSE a abrégé la réunion du 23 novembre en quittant la salle.
Les organisations syndicales CFDT, CFE-CGC, CGT, FO, UNSA et SUD Solidaires ne peuvent pas accepter la remise en cause du statut des salariés et la disparition du paritarisme sans réagir.
Elles mettront tout en œuvre pour s’opposer à ce projet mortifère.